Catégorie : Croquer à Paris

Un Bouillon à Paris
L’année dernière, pour leur traditionnel repas de Noël entre copines, Les Croqueuses de Paris cherchaient l’endroit idéal. Étant données nos exigences et celles de nos porte-monnaie, le restaurant devait réunir trois qualités essentielles : typiquement parisien, chaleureux et bon marché… La veille encore, les recherches allaient bon train quand Véronique eut une illumination soudaine ! « Et si on allait chez Chartier ? »
TOUS AU BOUILLON !
Fabienne connaissait déjà, mais pas Aurélie ni Anne. Ce déjeuner serait donc l’occasion de leur faire découvrir ce haut lieu de parisianisme populaire. Car des bouillons, au début du XXème siècle, il y en avait plus de 250 dans la capitale ! Les ouvriers, les petits employés, les forts des Halles s’y nourrissaient chaque jour.
Le père de Véronique l’y emmenait, petite. C’est lui qui disait « chez Chartier » mais en réalité, ils en fréquentaient plusieurs, tous dans le même style à la fois simple et Belle Époque. Notre Croqueuse se souvient surtout de deux d’entre eux. Le premier, qui se situait à l’étage d’un immeuble rue de Richelieu, semble avoir fermé. Le second, rue du Commerce dans le 15ème arrondissement, existe encore : il s’est modernisé – embourgeoisé aussi sans doute…
Celui-ci, le vrai Bouillon Chartier, reste authentique, avec son potage de légumes à 1€ ou ses desserts tous entre 2,60 et 4€ – dont les fameux chou et baba au rhum couverts de Chantilly qui feront craquer (et croquer) Aurélie et Fabienne !
UNE INSTITUTION
Mais d’abord, il faut s’ouvrir l’appétit : nous nous offrons une longue balade à travers le dédale des passages couverts. Le quartier en est plein et c’est toujours un grand bonheur de les parcourir en décembre, quand ils se préparent pour les fêtes et se parent de guirlandes.
Quelques minutes avant l’ouverture, Les Croqueuses rejoignent la file d’attente qui s’est déjà formée dans la cour, devant l’entrée du restaurant… Que dis-je ? De cette institution, fondée par les deux frères Chartier en 1896 ! Il y a la queue, oui. Car les 325 places assises de l’immense salle – une ancienne cour intérieure couverte par une verrière et aujourd’hui classée « Monuments Historiques » – sont fort courues aux heures de pointe !
Lorsque les portes s’ouvrent, nous faisons en sorte d’être placées au fond afin d’avoir une belle vue. Sympa, la perspective et les miroirs immenses tout autour de la salle ! C’est ainsi que Max deviendra « notre » serveur : vif, souriant, sympathique, efficace… celui-ci nous mettra tellement à l’aise que nous resterons assises à cette même table cinq heures durant – oui oui, vous avez bien lu ! Le temps de tout bien croquer, tranquilles, à tous les sens du terme.
DES CONVERSATIONS
Et puis, comme souvent à Paris – si si, détrompez-vous ! – dans ce genre d’endroit convivial, la conversation s’engage entre voisins de table..
La dame placée à la gauche de Véronique, s’apercevant qu’elle figure en gros plan sur son dessin, lui confie son prénom et la raison de sa présence ici aujourd’hui : Sophie est venue, avec son mari, parce que c’est son anniversaire et qu’elle adore ce restaurant. C’est un déjeuner de fête, mais en toute discrétion, sans bougie ni gâteau, juste comme ça – un petit rituel de « vieux » Parisiens.
De l’autre côté de l’allée, on célèbre autre chose. Le costume d’un des clients nous intrigue beaucoup, avec son gilet noir, ses bas blancs, son jabot et ses manches en dentelles. Serait-ce un comédien ? Travaille-t-il au Musée Grévin, situé juste à côté ? Eh bien, pas du tout : il s’agit d’un Notaire qui vient de prêter serment !
L’après-midi a passé vite, dans cette atmosphère si particulière… un pur bonheur. Max aura bientôt fini son service et la relève est arrivée : sa collègue (et amie) Virginie vient d’enfiler son grand tablier. L’addition griffonnée sur la nappe, nous leur offrons en guise de pourboire nos petits cadeaux de Noël (cartes postales et badges) et promettons de revenir. Leurs deux beaux sourires nous font très plaisirs. Depuis, Aurélie a tenu promesse – pas moins de quatre fois ! – y amenant moult copines et famille de passage, tous conquis par l’ambiance, le ballet des serveurs, le décor et le rapport qualité-prix.
Alors… et vous qui nous lisez, irez-vous à votre tour ? Si oui, soyez choux, saluez Max ou Virginie pour nous !
{ Infos Pratiques }
Le Bouillon Chartier est au n°7 de la rue du Faubourg Montmartre, Paris 9ème. Métro Grands Boulevards. Il est ouvert tous les jours de 11h30 à minuit. (Pas de réservation.)
{ vidéo } Les Croqueuses au Musée de Montmartre

Un Musée à Montmartre
De toutes Les Croqueuses, seule Anne – la plus provinciale d’entre nous, n’ayant jamais habité à Paris – était déjà venue au Musée de Montmartre. L’erreur fut réparée en septembre, avec bonheur. Renoir, Bernard, Dufy, Camoin, Valadon, Utrillo… tous ont séjourné ou vécu ici. Et y ont travaillé. En matière de beaux lieux, les artistes se trompent rarement !
LES JARDINS
Oui, on peut employer le pluriel, car l’espace extérieur du musée se partage en plusieurs lieux distincts. Depuis la rue Cortot, on ne devine pas que tout ce vert est caché derrière la façade. Ces jardins sont reliés entre eux par différents passages – longue allée couverte de roses et de coings, portes ouvertes dans de vieux murs ou volées d’escaliers plongeant dans la verdure. Le plus vaste accueille, autour des nénuphars, les tables du Café Renoir. C’est là, dans ce jardin, qu’a été peint La balançoire. Plus bas, la vue embrasse généreusement le quartier, les vignes du Clos Montmartre et le Lapin Agile. On aperçoit le cimetière Saint-Vincent – où sont enterrés les peintres Utrillo et Boudin, les affichistes Steinlen et Chéret, les écrivains Roland Dorgelès et Marcel Aymé, ainsi que Marcel Carné.
Il fait si bon dehors, deux des Croqueuses s’y installent pour dessiner. Anne croque la façade arrière du musée ; Fabienne, l’atelier de Suzanne vu depuis la terrasse du café. Véronique poursuit la visite…
LE MUSÉE
C’est la Société d’Histoire et d’Archéologie Le Vieux Montmartre, créée en 1886, qui peu à peu a constitué un fonds d’œuvres très important – peintures, sculptures, affiches, dessins, lithographies, photographies… L’ensemble raconte, de manière assez vivante, l’histoire de ce quartier emblématique. Populaire, créatif, révolté. En un mot, bouillonnant !
L’évocation des danseuses de cancan et celle du café, avec son superbe zinc, sont particulièrement réussies. Celle du cabaret Le Chat Noir aussi. On y découvre une pure merveille : douze décors du fameux théâtre d’ombres d’Henri Rivière – dont Véronique est une grande admiratrice. Créé en 1960, le musée fut repensé en 2011 sous la houlette de la société Kleber-Rossillon, globalement plus spécialisée dans les parcs et les châteaux médiévaux. Le résultat est vraiment séduisant, sans tape-à-l’œil attrape-touristes. Pardon, mais… à Montmartre, tout Parisien se méfie !
CHEZ SUZANNE ET MAURICE
La reconstitution de l’atelier-appartement que Suzanne Valadon partageait avec son fils, Maurice Utrillo, est à ce titre exemplaire. Confiée à Hubert Le Gall, elle nous emmène doucement dans une autre époque. Dans une intimité simplement évoquée. Dès l’entrée, les Croqueuses avançaient sur la pointe des pieds comme si Suzanne, remontant soudain l’escalier, allait nous surprendre chez elle. Après avoir (un peu) hésité avec le beau zinc du musée, Véronique choisira de dessiner l’atelier. Pour l’espace, pour la lumière… et surtout l’émotion.
Y serez-vous sensibles, vous aussi ? Venez, si vous le pouvez, un matin de semaine et prenez le temps d’y flâner. Le portable éteint au fond du sac, laissez-vous séduire par l’atmosphère, si particulière, du Montmartre de 1900. Petit conseil de Croqueuses : en Métro, prenez la ligne 12 et descendez à Lamarck-Caulaincourt. Vous éviterez le plus gros des troupes de touristes et profiterez de jolies rues, moins fréquentées qu’autour de la place du Tertre. (De rien !)
{ Infos Pratiques }
Le Musée de Montmartre est au n°12 de la rue Cortot, Paris 18ème. Métro Lamarck-Caulaincourt ou Anvers (puis funiculaire de Montmartre). Il est ouvert tous les jours de 10h à 19h d’avril à septembre et de 10h à 18h d’octobre à mars.
Le Café Renoir, lui, vous accueille du mercredi au dimanche de 12h15 à 17h d’octobre à avril. Mais à partir du 1er mai, il est ouvert tous les jours de 12h15 à 18h.

À Paris comme à Mexico
Ce midi, Les Croqueuses vous emmènent au Mexique ! Pas le temps ? Pas les sous ? Mais si ! Nous n’irons pas plus loin que la rue Dante, dans le 5ème arrondissement et Mexi & Co fait partie des « petites tables » à 10,00 € – dépaysement compris. Vous allez adorer !
Une fois n’est pas coutume, l’article sera court. Les images parlent d’elles-mêmes, non ? Couleurs vives et chatoyantes, fresques naïves signées Julian Burgos, guirlandes, guitare et paniers pendus au plafond, fleurs fraîches et vaisselle de récup’, quesadilla et burritos, épicerie et restaurant… Voilà, c’est ça, Mexi & Co !
Carmen se démène en cuisine – tout est fait maison ici, même les chips de maïs – et sert aussi vite qu’elle le peut, sans se prendre la tête. Depuis le temps, pas la peine de se mettre la rate au court-bouillon ! Ce restaurant a fait ses preuves et fêtera ses 30 ans l’an prochain. C’est une belle aventure qui dure. Avec le même propriétaire colombien et une autre enseigne, quasi jumelle, à quelques pas : El Sol y la Luna. Tranquille, quoi. D’ailleurs, quand le coup de feu est passé, Carmen se pose un peu. Elle remonte le volume de la musique (assortie au décor) et nous laisse carte blanche pour dessiner… jusqu’au soir si on veut. ¡ Gracias y viva Mexi & Co !
{ Infos Pratiques }
Le Mexi & Co est au n°10 de la rue Dante, Paris 5ème. Métro Saint-Michel ou Cluny-La Sorbonne. Il est ouvert tous les jours de 12h00 à 23h00.

À Paris comme à Tokyo
Vous rêvez d’un voyage au Japon… mais vous n’avez pas les sous pour le billet d’avion ? Ou bien vous y avez vécu et la nostalgie vous tombe dessus, de temps en temps ? Pas de souci. Une fois de plus, Les Croqueuses ont la solution : rendez-vous chez Kodawari Ramen, dans le 6ème arrondissement !
C’EST BEAU / それは美しいです!
Pour ne rien vous cacher, c’est sur Instagram que nous les avons repérés. L’endroit est si photogénique ! (Tellement que nous avions presque peur d’être déçues.) Pourtant, bien qu’averties, nous sommes cueillies par l’ambiance dès l’entrée. En japonais paraît-il, kodawari signifie « qui a le souci du détail ». Si c’est exact, le nom fait sens. Vraiment. Car ici, tout est raccord. Visuel, sonore même, le décor vous attrape et vous embarque, direct, dans son histoire. Le plus fort, c’est que chaque nouveau convive – nous, vous bientôt ! – y tient un rôle : celui du gourmet en vadrouille, qui se faufile dans les ruelles de Tokyo, la nuit tombée, en quête de la meilleure soupe de nouilles. Et, à l’étage, un intérieur d’auberge traditionnelle vous propose encore une autre atmosphère…
C’EST BON / それは良いです!
Le risque, évidemment, avec ce genre de lieu où tout a été tellement bien pensé pour les yeux, c’est que la bouche, elle, soit en reste. Il n’en est rien. Les trois Croqueuses présentes ont choisi des ramens différents : classique, léger ou de saison… tous ont fait l’objet de superlatifs. Véronique, en particulier, qui aime la cuisine « relevée », a beaucoup apprécié la toute nouvelle recette de ramen végétarien au curry vert, à la fois subtile et puissante. Anne a découvert avec délice les œufs marinés au soja. Et Aurélie a craqué sur le bouillon, vraiment très savoureux.
Vous l’aurez compris, du contenu de l’assiette à l’ambiance autour, Jean-Baptiste et Fleur Meusnier n’ont rien laissé au hasard. Ils en sont, aujourd’hui, fort justement récompensés – par des Palmes, et surtout une affluence record ! Nous avons eu la bonne idée, ce jour-là, de traîner dans les rues avant pour nous présenter en toute fin de service. Ensuite, nous nous sommes faites toutes petites, passant des baguettes aux crayons sans trop gêner le ménage et la mise en place du soir… Merci Kodawari ! 我々は戻ってくる!(« Nous reviendrons ! »)
{ Infos Pratiques }
Le Kodawari Ramen est au n°29 de la rue Mazarine, Paris 6ème. Métro Mabillon ou Odéon. Il est ouvert tous les jours de 12h00 à 14h30 puis de 18h30 à 22h30 – 23h00 les vendredis et samedis.
{ vidéo } Les Croqueuses sur l’île Nancy !

Un Café AAAAA !
Tout près de la Gare de l’Est, se cache un grand café Avec terrasse – Assurément l’une des plus Agréables de la capitale ! Pas de façade sur la rue, pas d’enseigne non plus… il ne se découvre qu’aux Audacieux, les Aventuriers du bitume, osant Allègrement franchir les grilles de cet Ancien couvent : Les Récollets. Aujourd’hui Centre d’Art, lieu de résidences et d’expositions, il abrite également la Maison de l’Architecture.
Mais, revenons À cette superbe terrasse. De mi-juin à mi-septembre, investie par le Plazza Havana Club, elle se donne des Airs de ruelles cubaines. Soirées, concerts… l’Animation bat son plein tout l’été. Dans la journée, c’est plus tranquille. Anne, la Croqueuse qui arrive par la gare de l’Est, connaît bien cet endroit. Chaque fois qu’elle est un peu en Avance, elle vient y Attendre son train À l’Abri de l’Agitation parisienne. Elle A gentiment Accepté de partager ce petit secret Avec nous.
Alors, oui ! Ce Café A, Aux couleurs de Cuba, est un lieu idéal À croquer Au crayon… mais, côté fourchette, il se défend Aussi très bien ! Sur cette carte, Anne et Véronique ont testé la joue de veau braisée À la tomate et le Poke Bowl de saumon cru : deux Assiettes Absolument savoureuses. « Et en dessert ? » Le sourire de Lucie, serveuse Adorable et Apprentie Artiste, que nos deux Croqueuses Attraperont pour Agrandir leur jolie collection – un sourire AAAAA, lui aussi ! 😉
{ Infos Pratiques }
Le Café A est au n°148 de la rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10ème. Métro Gare de l’Est. Il est ouvert tous les jours de 10h00 à 02h00.

Une île en île-de-France…
Ce n’est ni Belle-île-en-Mer, ni Marie-Galante. Encore moins Singapour ou Ceylan. Mais… vous allez voir, l’île Nancy, c’est très bien aussi !
SORTIE NATURE ?
Chers lecteurs, êtes-vous plutôt comme nos deux Croqueuses provinciales, Anne et Fabienne, qui aiment les balades au grand air–? Les lieux sans voiture, à 100% piétons ? Où l’on peut marcher à sa guise, le nez en l’air dans la verdure, sans même risquer de heurter un vélo ? Vous rêvez de berges au bord de l’eau–? De passe à poissons ? De chemins frais dans les sous-bois ? De grandes pelouses où l’on peut pique-niquer, en famille, avec les oies bernaches ? Le tout à 30 minutes de Paris ? Ne cherchez plus, ce petit Paradis existe–: c’est l’île Nancy, à Andrésy (78) !
SORTIE CULTURE !
Oh non, pas du tout. Vous, vous êtes du genre des deux autres Croqueuses, Véronique et Aurélie, à toujours courir les expositions–! À vouloir découvrir de nouvelles œuvres d’art, parfois venues de loin, qui vous envoûtent, vous émerveillent, vous interrogent ou vous surprennent… À aimer vous confronter au travail d’artistes d’aujourd’hui – Francine Garnier, Liu Hsiang-Lan, Kambach, Philippe Cusse, Sylvie Verhée, Sui Lin Leung, Zsuzsa Farkas – comme à celui des enfants, s’emparant des mêmes thématiques, pour créer à leur tour. Eh bien, ne cherchez plus non plus : cela s’appelle « Sculptures en l’île » et se situe au même endroit !
UNE JOLIE PARENTHÈSE…
Vous l’aurez compris, cette île a tout pour plaire. L‘exposition est riche et mérite que l’on s’y plonge. Certaines œuvres, très poétiques, invitent à la rêverie, la réflexion, la déambulation… et au croquis, bien sûr. Pour parfaire la visite, vous pouvez lire le catalogue (disponible sur place) et n’êtes pas obligé de faire les clowns façon Croqueuses (cf. la vidéo) !
Vous n’avez pas pensé à prendre un pique-nique ? Génial ! C’est le prétexte idéal pour goûter aux frites du « Kiosque » – vraiment bonnes. Vous n’avez pas non plus prévu de lecture pour la sieste ? Pas de problème ! Isabelle et Catherine, les bibliothécaires, viennent régulièrement garnir les petites cabanes à lire colorées qui bordent la pelouse. Vous préférez faire une petite marche digestive ? Le « Treck’île » vous attend !
Bref, curieux de nature et gourmands de culture, vous avez rendez-vous sur l’île Nancy. Celle-ci est accessible du mercredi au dimanche de 10h à 19h. Si vous aimez vous poser, sachez qu’il est tout à fait possible d’y passer une journée entière sans s’ennuyer ! (Petit détail pratique : des toilettes sont à la disposition du public, derrière « Le Kiosque » mais sans obligation de consommation.) En un mot, c’est une jolie parenthèse à s’offrir. Elle s’ouvre sur les quais de la Gare Saint-Lazare, avec la première sculpture de l’exposition. Après la ligne J, Les Croqueuses de Paris ont adoré prendre le bateau (gratuit) à l’embarcadère. S’il est sur l’autre rive, un petit signe de la main et il arrive.
…PRESQUE SECRÈTE !
L’une des Croqueuses connaît bien l’île Nancy : elle ne vit pas très loin et y va régulièrement. « L’île est si agréable, dit-elle, si surprenante quand on vient de Paris – ou de plus loin – avec des idées toutes faites sur la banlieue ! C’est le genre d’endroit qui provoque, chez moi, deux réactions totalement contradictoires : je meurs d’envie de le partager… tout en espérant qu’il reste secret, pour mieux en profiter. »
Trop tard ! 😉